Le mouvement syndical guinéen a déclenché ce lundi, 26 février 2024, une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national. Il réclame entres autres: la libération du Secrétaire Général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, la levée de la restriction d’internet et le brouillage des médias, la baisse des prix des denrées de première nécessité, le respect de l’accord du 15 novembre 2023 lié à l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires guinéens.
Ce mot d’ordre de grève est suivi à la lettre à plusieurs endroits de la capitale guinéenne. Au marché de Madina, le plus grand centre de négoce du pays, plusieurs boutiques et magasins restent fermer, paralysant ainsi les activités économiques. Même constat sur la route du Niger où la circulation est morose.
L’autre constat, c’est la fermeture des écoles. Au lycée et au collège dans la commune de Matam où nous avons effectué un tour, toutes les salles de classes sont fermées.
À Kaloum, centre administratif et commercial, la ville semble à une ville fantôme. Les banques et les petits commerces sont fermées.