Souleymane Souza Konaté sur l’immersion du gouvernement Bah Oury à Kalako: “C’est de la comédie politique”.
Le responsable de communication de l’ANAD, s’est prononcé ce lundi, 25 mars 2024 sur la retraite de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Bah Oury, le week-end dernier, à Kalako, base arrière groupement des forces spéciales (GFS).
Selon Souleymane Souza Konaté, cette retraite n’est autre qu’une comédie politique.
“C’est de la comédie politique. Il faut qu’on prenne au sérieux le peuple de Guinée. Nous sommes entrain de vivre les conséquences d’une gouvernance chaotique qui s’explique aujourd’hui par la charité de la vie, par la hausse généralisée des prix des denrées de premières nécessités, par l’inflation, par le chômage galopant.Aujourd’hui, selon les derniers chiffres il y a 29 mille jeunes qui sont sortis depuis 2 ans pour aller en Occident pour à la recherche du bonheur. Ça veut dire tout simplement que le CNRD n’offre pas de meilleures perspectives d’avenir aux gens de Guinée. On a vu les ministres qui manient les armes et ça je ne vois pas que si cela puisse apporter à manger aux guinéens”, a t-il dénoncé.
À en croire les autorités de la transition, l’objectif de cette immersion est de favoriser le raffermissement de la cohésion, de l’esprit d’équipe et de la loyauté au sein de l’exécutif. Pour M. Souza Konaté ce n’est pas en envoyant les membres du gouvernement dans un camp militaire qu’il aura la cohésion entre eux.
“Encore une fois de plus, nous disons que ce n’est pas en partant à Kalako qu’on va renforcer la cohésion entre les membres du gouvernement. Cela se fait par le travail, cela se fait par le leadership, cela se fait par les actions bien planifiées au niveau du gouvernement pour impacter positivement la vie de nos compatriotes. Tel que c’est organisé aujourd’hui, c’est de comédie politique et le moment, le peuple de Guinée n’en a pas besoin parce que nous sommes entrain de subir les conséquences d’une gouvernance chaotique de la part du CNRD. C’est pourquoi, il est important pour que chacun conjugue les efforts pour sortir rapidement de cette transition parce que la souffrance est indescriptible aujourd’hui en Guinée”, a t-il martelé.
Mohamed