Conakry: Fin des travaux de la 51ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’OMVG

Ouverts le 27 octobre dernier à Conakry, les travaux de la 51ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en faveur du fleuve Gambie ont pris fin ce samedi, 1er novembre. Une rencontre de haut niveau marquée par la présence des ministres des États membres, des représentants du Haut-Commissariat, des partenaires techniques et financiers ainsi que de nombreux experts.

Pendant quatre (4) jours, les participants vendus de la Gambie, du Sénégal, de la Guinée Bissau et de la Guinée ont débattu des thèmes dont entre autres: consolider l’intégration régionale et promouvoir une gestion durable, inclusive et concertée des ressources du bassin du fleuve Gambie.

Dans son discours de circonstance, Aboubacar Camara, ministre de l’hydraulique et des hydrocarbures a tout d’abord remercié les participants pour leur forte implication dans les travaux de 51ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’OMVG, avant de les exhorter mettre en œuvre les recommandations issues de cette rencontre de Conakry.

Pour sa part, Cheikh Tidiane Dièye, ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement,  s’est réjoui  des progrès remarquables enregistrés depuis 2024, ajoutant que l’organisation avait surmonté d’importants défis institutionnels et financiers.

« Entre l’année dernière et aujourd’hui, nous avons presque rattrapé un retard d’une dizaine d’années. L’OMVG est redevenue un symbole d’intégration régionale réussie, fondée sur la solidarité et la gestion partagée de nos ressources communes », a t-il souligné.

De son côté, Mourana Soumah, ministre guinéen de l’Économie et des Finances, a mis un accent particulier sur la nécessité d’engager des réformes majeures afin de donner plus de force à l’organisation.

« L’OMVG doit se doter de structures pilotes capables d’optimiser la production et la gestion des ressources. La SOGESART représente un véritable levier économique et opérationnel pour concrétiser cette ambition », a t-il souligné.

Voici les principales recommandations :

Finaliser l’opérationnalisation de la SOGESART en concertation avec les administrateurs ;

1.Maintenir le rythme des travaux du barrage de Sambangalou, dans le respect strict des normes environnementales et sociales ;

2. Soutenir activement la stratégie de mobilisation des ressources pour financer les projets prioritaires du PDDI ;

3. Assurer le paiement rapide des contributions des États membres afin de préserver l’autonomie financière de l’Organisation ;

4.Renforcer la synergie d’action entre le Haut-Commissariat, les administrations nationales et les partenaires ;

5. Accélérer la révision des textes juridiques et institutionnels pour aligner la gouvernance de l’OMVG sur les standards contemporains.

Camara Mamadouba

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