Mourana Soumah: « Il n’y a pas de souveraineté économique sans une mobilisation des ressources intérieures »
Dans quelques jours, la République de Guinée célébrera, le 67ème anniversaire de son ascension à souveraineté nationale et internationale. Cette année le thème choisi est: « S’inspirer du passé pour construire le futur ensemble, souveraineté économique ». En prélude à la célébration de cette date historique, le gouvernement guinéen a procédé ce lundi, 29 septembre 2025, au chapiteau By Issa, au lancement officiel des activités de la célébration de l’indépendance. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Économie et des Finances.
Dans son speaker, Mourana Soumah a salué le choix du thème de cette année. Selon lui, ce thème est phase avec les préoccupations des hautes autorités du pays qui ambitionnent d’opérer une transformation profonde de l’économie guinéenne.
« On ne pouvait pas imaginer un meilleur thème que celui-là, puisqu’il est en phase avec les préoccupations de la plus haute autorité en l’occurrence M. le chef de l’État, Général Mamadi Doumbouya. Et donc, c’est un thème qui a tout son poids dans la vision de transformation économique de notre pays », a t-il affirmé,.
Selon le patron de l’économie guinéenne, l’indépendance de la Guinée ne saurait se mesurer uniquement à son autonomie politique. Pour Mourana Soumah, elle se mesure par la capacité du pays à maîtriser son destin économique, à créer ses propres richesses et à garantir le bien-être de ses citoyens.
« À à l’heure où notre pays célèbre ses 67 années d’indépendance, la véritable liberté de la Guinée ne saurait se mesurer uniquement à son autonomie politique. Mais, elle se mesure par capacité de notre à maîtriser son destin économique, à créer ses propres richesses et à garantir le bien-être de ses citoyens », a t-il souligné.
Pour atteindre cet objectif, le ministre guinéen en charge de l’Économie et des Finances mise sur la mobilisation des ressources extérieures.
« Il n’y a pas de souveraineté économique sans une mobilisation des ressources intérieures. Je l’ai dit au ministre du budget M. Facinet Sylla. «J’ai dit Simandou et autres, d’accord, mais comment allons-nous faire. Et donc, on a eu du challenge. Et cela concerne l’ensemble des départements ministériel qui gèrent les revenus de l’État. L’État, sa principale source, ce sont ses revenus. Donc, la vraie indépendance, nous devons monter en puissance dans la mobilisation de nos ressources de financement. C’est pour cela que j’interpelle tous les ministres concernés, nous allons tous porter très haute cette grande ambition d’autorité, sous la gouverne de M. le Premier ministre, Amadou Oury Bah « , a t-il indiqué.
Poursuivant, le ministre Mourana Soumah a mentionné que depuis l’avènement du CNRD au pouvoir 05 septembre 2021, des réformes courageuses ont été engagées. Des réformes qui ont permis à l’économie guinéenne de résister au choc interne et externe.
« Ces dernières années, à la suite de l’avènement du CNRD, sous le leadership de son Excellence, M. le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, la Guinée a engagé une transformation économique profonde, dont les résultats tangibles forgent notre crédibilité. J’aimerais ici affirmer clairement que notre économie n’a jamais été aussi dynamique et résiliente comme en témoignent les chiffres. Ces résultats, c’est le travail collectif de l’ensemble des collègues ici présents. Ce n’est pas le travail d’un département exclusif. Chacun porte sa pierre dans l’édification notre pays. Donc, c’est un travail de synergie qui nous a permis d’aboutir à toutes ces performances au regard de la communauté internationale. Que les autorités au plus haut niveau en soient vivement remerciées. Donc, une croissance robuste et diversifiée qui est basée sur des taux allant de 4% en 2022 à
6.6% en 2024. Donc, nous devons en être fier et content malgré le contexte économique international difficile, malgré l’incendie du principal, mais nous avons réussi à asseoir cette croissance honorable. Et cette tendance devrait se maintenir et en 2026, nous tablons sur une croissance de 7, 1% », a t-il martelé.